Le rêve de nombreux professionnels est de devenir consultant indépendant, en mettant à profit leurs compétences et leur savoir-faire pour accompagner divers clients dans la réalisation de leurs projets. Cependant, avant d’atteindre cet objectif, il est essentiel de maîtriser les aspects financiers liés à cette activité. Comment financer son activité de consultant indépendant et réussir dans ce domaine ? Cet article vous livre les clés du succès.
1. Bien préparer son projet de consulting
Avant toute chose, il est essentiel de bien préparer son projet afin d’évaluer ses besoins financiers. Pour cela, il convient d’établir un business plan, qui permettra de déterminer le montant nécessaire au démarrage et au développement de l’activité. Ce document devra inclure une étude de marché, une analyse concurrentielle, ainsi qu’un plan financier prévisionnel sur plusieurs années.
Il est également important de bien choisir le statut juridique adapté à l’activité : auto-entrepreneur (micro-entrepreneur), entreprise individuelle, EURL ou SASU. Chaque statut a ses propres avantages et contraintes fiscales et sociales.
2. Solliciter des financements adaptés
Pour financer son activité, le consultant indépendant peut solliciter différents types d’aides :
- Les prêts bancaires : les banques proposent généralement des offres de crédits spécifiques aux créateurs d’entreprise. Il est important de bien préparer son dossier, en présentant notamment un business plan solide et des garanties personnelles et/ou professionnelles.
- Les dispositifs publics : certaines structures publiques proposent des aides financières aux entrepreneurs, comme le Pôle Emploi avec l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) ou l’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise), ou encore les chambres de commerce et d’industrie.
- Le crowdfunding : cette méthode de financement participatif permet de lever des fonds auprès du grand public, en échange de contreparties en nature (produits, services) ou en capital (actions).
3. Gérer efficacement sa trésorerie
La gestion de la trésorerie est un élément clé pour assurer la pérennité de l’activité. Le consultant indépendant doit donc mettre en place un suivi rigoureux de ses entrées et sorties d’argent, en veillant notamment à :
- Maintenir un fonds de roulement suffisant, pour faire face aux imprévus et aux périodes creuses.
- Optimiser le recouvrement des créances clients, en fixant des conditions de paiement adaptées et en relançant les clients en cas de retard.
- Maîtriser ses dépenses professionnelles, en négociant les tarifs des fournisseurs et en limitant les frais non indispensables.
4. Diversifier ses sources de revenus
Pour sécuriser son activité, le consultant indépendant a tout intérêt à diversifier ses sources de revenus. Cela peut passer par :
- La prospection commerciale, pour élargir son portefeuille clients et ainsi réduire sa dépendance à un seul donneur d’ordre.
- L’élargissement de son offre de services, en proposant par exemple des formations, des conférences, ou encore la rédaction d’articles spécialisés.
- Le développement d’un réseau professionnel, qui permettra de multiplier les opportunités d’affaires et de bénéficier du bouche-à-oreille.
5. S’entourer de professionnels compétents
Enfin, il est essentiel pour le consultant indépendant de s’appuyer sur des partenaires compétents pour gérer efficacement les aspects financiers de son activité. Il pourra ainsi solliciter les services :
- D’un expert-comptable, pour l’aider dans la tenue de sa comptabilité et l’établissement de bilans prévisionnels.
- D’un avocat spécialisé, pour l’accompagner dans la rédaction de contrats et la gestion des contentieux éventuels.
- D’un conseiller en gestion de patrimoine, pour optimiser sa rémunération et préparer sa retraite.
En suivant ces conseils, le consultant indépendant met toutes les chances de son côté pour réussir dans son activité, en maîtrisant ses finances et en assurant la pérennité de son entreprise.